« J’ai envie de contact mais j’en ai peur » – Mathilde

Les noms ont été modifiés pour préserver l’anonymat.

Mathilde trouve que dans sa ville, il est difficile “d’être en contact profond avec les gens”. Les gens sont “distants et un peu froids”.


Je propose un jeu d’ancrage. Mathilde me dit que “le contact c’est pas son truc”.


On entend donc déjà une incohérence entre ce que veut Mathilde et ce qu’elle dit. 

Je lui fais remarquer et elle prend conscience que symboliquement, elle veut être en contact (avec d’autres personnes), mais ne veut pas être en contact (physiquement).


Notre inconscient ne peut pas comprendre ces envies contradictoires.


Nous travaillons le jeu d’ancrage, et Mathilde commence à se sentir plus à l’aise avec le contact physique. A elle de travailler par la suite au contact plus direct avec les habitants de sa ville.